« On sort déjà fonctionnel presque à 100 % »
Houda Bouddou, lauréate de la promotion IFIM 2004, est responsable management qualité chez Kayna. Elle a choisi le management de la qualité via la certification HACCP lors de son projet de fin d’études. Elle a également travaillé chez Tria, Maymouna, Fandy.
« Je connais très bien le processus de production, c’est ma valeur ajoutée dans le secteur. Connaître les machines, leur fonctionnement, mais aussi les pièces de rechange, savoir lire un diagramme de fabrication ou encore avoir des notions en panification sont très importants pour un qualiticien. L’IFIM transmet toute la technologie céréalière qui permet d’apprécier la qualité du produit, de régler les machines pour l’améliorer. Cette technologie est mise en pratique à l’Ecole grâce au moulin pilote qui complète le cours théorique. Dans les laboratoires, l’Ecole a aussi toutes les machines et tous les appareils qu’on va trouver en entreprise, on sort déjà fonctionnel presque à 100 %. »
« L’IFIM apporte tous les outils pour démarrer »
Ayoub Benmassoud, promotion IFIM 2005 a commencé à travailler chez Fandy Maroc Farine. Après plusieurs expériences notamment au Cameroun, il a rejoint le groupe Buhler début 2012 en tant que technico-commercial.
« L’IFIM nous apporte tous les outils pour démarrer. C’est le premier contact avec les machines, les premiers pas dans la meunerie avec les produits finis, c’est très important. L’IFIM c’est comme un permis de conduire, on sort, on met l’autocollant 90 ! L’école donne l’attestation pour démarrer. Sur le terrain, on découvre le métier, on améliore notre capacité, on évolue.
L’autre avantage de l’IFIM, c’est la possibilité d’accéder à plusieurs branches et d’évoluer dans les responsabilités, dans un moulin industriel, mais aussi dans la boulangerie, ou encore comme responsable de production, responsable de laboratoire… ou technico-commercial ! »
« J’utilise dans mon métier tout ce qu’on a appris à l’IFIM »
Radouan Allalou, promotion IFIM 1999, est responsable de production des Grands Moulins de Skhirat. Il a travaillé dans plusieurs grands moulins du Maroc à El Jadida, Marrakech et Casablanca et cumule plusieurs années de métier.
« Chimie des céréales, gestion, math, biologie mais aussi mécanique et automatisme, l’Ecole transmet des notions de base très importantes en meunerie. J’utilise dans mon métier tout ce qu’on a appris, en particulier le savoir en automatisme, en électricité et un peu de gestion.
On nous a aussi enseigné beaucoup de réflexes sur le côté sanitaire et sur l’hygiène dans un moulin industriel. Ce sont des exigences qui permettent d’assurer la qualité des produits. Pour finir, la discipline et la ponctualité sont aussi très utiles. On s’habitue à être ponctuel et on reste ponctuel au travail, ce qui est important. »